Tiens je ne voulais pas en parler mais finalement j'ouvre ma gueule.
Je suis halluciné de lire ou d'entendre ce que disent les étudiants.
Il y a peu de temps ils se plaignaient du nombre d'heures de cours et du nombre de matières au bac.
On leur propose un système qui tout en allégeant les épreuves n'en enlève aucune contrairement à ce qu'ils demandaient (donc ça semble plutôt mieux non?)
Tout ça grâce à une technique qui existe depuis de nombreuses années par exemple dans les lycées professionnels ou dans certaines formations, à savoir le contrôle continu.
En clair certaines matières (qui compteraient pour 20% de la note finale) seraient passées sur l'année.
Quels sont les implications pour les jeunes?
-Devoir travailler toute l'année pour gagner des points.
-Avoir moins de révisions à la fin pour se concentrer sur les matières principales
Bon ça semble idyllique mais si ils se plaignent ce n'est sûrement pas pour rien!
Alors quelles sont les revendications que nous pouvons lire ou entendre de ci de là?
-Ca va faire un BAC à deux vitesses, les mauvais de ZEP et ceux de Neuilly <= d'ailleurs bizarrement c'est les jeunes de Neuilly qui sont interrogés et qui sortent ça? Quelle cohésion nationale! Moi je dis mélangeons les tous dans les mêmes lycées!
(ha on me dit à l'oreille que l'étudiant de Neuilly veut bien défendre le pauvre jeune de banlieue dans sa ZEP mais faudrait pas pousser mémé dans les orties)
Heu que dire?
Actuellement c'est déjà un peu le cas quoi qu'on en dise, que tu sortes de tel ou tel lycée tu n'as pas les mêmes chances dans la vie...
Alors ça changera quoi? Rien mais bon je dois être imperméable à ce genre d'arguments humanistes...
-C'est vachement subjectif la notation des profs alors ça craint niania...
Blague à part ça ne représente "au pire" que 20% de plus si je vous dit qu'un de mes profs au BAC a corrigé ma copie et a reconnu mon écriture et m'a d'ailleurs vertement tancé sur certaines erreurs...
Mais alors cela veut il dire que j'ais raté mon BAC à cause de ça?
Heu non juste parce que j'étais un gros branleur....
Bien que reste il comme revendications?
-Plus de TPE en cours => mais soutient dans les langues vivantes à la place... C'est sur que les langues vivantes ça ne sert à rien de nos jours.... hein j'ais encore rien compris?
-Disparition de certaines options... Heu oui mais non ils veulent moins de matières mais plus d'options?
ha ok ils veulent que des matières qui peuvent rapporter des points et pas de matière qui puisse en faire perdre....
Donc moins de matières mais plus d'options...
Bon laissons donc la jeunesse dans la rue mais si vous croisez un jeune demandez lui si il sait pourquoi il manifeste ;)
Commentaires :
Re:
Manipulés les jeunes? Sans doute, mais au moins, les gouvernements sauront kils n'ont pas carte blanche pour nous prendre pour des cons sur toute la ligne.
Re: Re:
En même temps soyons clairs aussi sur les revendications...
Les jeunes réclament moins d'heures de cours, ils couinent quand ils ont un pet de travers, que c'est trop dur et blabla blabla
En ce moment j'en ais entendu dire à propos de cette réforme que je cite de mémoire:
"Au lieu de leur apprendre des trucs en cours, ça les préparaient à devenir des travailleurs dans le monde de l'entreprise"
Ah ben merde alors je croyais que l'école ça servait juste à bourrer le bourrichon de conneries qui servaient jamais plus durant la vie d'adulte et que c'était la période qui servait à se torpiller la gueule avec les potos le week end en boite...
Bon j'abuse mais quand j'entends ça perso ça me fait bondir.
Quand au fait qu'avant de venir chouiner ils devraient aller s'acheter un bled et un dictionnaire...
Les banderolles avec des fautes d"aurtaugrafe" ou de l'écriture SMS c'est sur que ça fait sérieux comme revendications...
Mais j'avoue que pendant le début des années 90 je n'ais pas laissé ma part aux chiens dans les manifs mais bizarrement j'ais souvenirs que:
-les syndicats d'élèves n'existaient pas
-les revendications n'étaient surement pas plus fondés que maintenant mais ça faisait moins je demande un truc que je refuse dix jours plus tard (ou comment se tirer soit même une balle dans le pieds)
Perso j'ai regrette de ne pas avoir de controle continu pour le bac.
Est ce que ces jeunes cretins realisent que cela va leur permettre de pouvoir rectifier une mauvaise note au cours de l'annee ? Alors qu'au bac ils n'ont aucune chance !!!
A moins que cela soit justement le but rechercher !
Planter son bac de maniere sur pour :
- pouvoir passer le rattrapage, ca fait "style"
- se retaper une annee de terminale tranquilloi
- aller direct en fac de droit (la seule qui prend tous les etudiants sans distinction de diplome) et faire 4 premieres annees, a faire le con dans l'amphi et essayer de se taper la totalite des etudiantes pharma/infirmiere etc dans les orgies etudiantes !!!
Euh les Mec ... Faut peut-etre pas trops s'emballer
Ensuite, je tiens à tempérer vos propos :
Loulou quand tu dis ça :
Actuellement c'est déjà un peu le cas quoi qu'on en dise, que tu sortes de tel ou tel lycée tu n'as pas les mêmes chances dans la vie...Même si c'est vrai, ce n'est peut-être pas une raison pour enfoncer le clou et creuser encore plus les différences. Donc même si cela se fait dans des proportions raisonnables, il faut bien garder à l'esprit que l'influence, elle, sera non négligeable... Plus tu peux mettre de chances de ton coté, plus tu le faits (même si l'apport et négligeable).
De plus, ce qui me chagrine dans tout ça c'est que l'objectif de cette mesure et assez facile à percevoir, surtout avec dans le même temps l'élimination des TPE. Il faut bien voir que lors de leurs mise en place, le volume horaire imparti aux TPE a été pris sur d'autres matières. Aujourd'hui, on les supprimes, et hop des heures qui disparaissent comme par magie (car ne soyons pas dupe, le soutiens en langues ne sera pas mis en place dans tous les établissements et pour tous les élèves). J'ai vraiment dans tout ça l'impression que l'éducation on s'en fout, ce qui compte, c'est que ça ne coûte pas trop cher...
Re: Euh les Mec ... Faut peut-etre pas trops s'emballer
D'ailleurs, vivement que ce soit tout privatisé, tout ça, que l'argent de nos impots serve à autre chose qu'à payer des profs faignants ou à éduquer une bande de petits cons jamais contents....
Quoi ? euh.. je divague ???
oups !
N'empèche, c'est bien dans cette direction qu'on va...
Après, que la plupart des étudiants ou lycéens se plaignent avant tout parce que ça fait "in" de se plaindre, et si en plus, ça fait péter les cours, alors pourquoi s'en priver... je suis d'accord, et ce n'est pas nouveau, comme attitude...
Re: Re: Euh les Mec ... Faut peut-etre pas trops s'emballer
Il faut tout de même avouer que c'est dommage de voir des mouvements comme la FIDL ne pas dire de quel bord ils sont et ne pas avouer quelles sont leurs influences politiques comme si c'était une tarre...
Tout ça pour dire que c'est (même si certaines choses sont contestables) toujours bien la même chose...
C'est politisé, manipulé, le plus rigolo c'est les interviews en radio ou autre des étudiants qui avouent ne pas avoir lu le texte mais le connaitre... :o mais comment font ils? et bien on leur a sortis des morceaux et expliqués (mais non non ils ne sont pas du tout manipulés du tout)
Voilà voilà....
promesses et pièges du "contrôle continu"...
(NB: pour une lecture rapide, vous pouvez sauter les deux premiers paragraphes pour aller directement au vif du sujet)
- quand j'étais lycéen, j'étais plutôt minoritaire à défendre le contrôle terminal (en bon fils de profs bien formaté, c'est normal... ;o), et la plupart de mes camarades étaient plutôt à fond pour le contrôle continu, parce-que l'examen final leur faisait peur.
Ça m'amuse donc beaucoup de voir tous ces lycéens manifester contre le contrôle continu, justement...
Je pense qu'il y a du vrai dans les raisons souvent évoquées pour expliquer cette grève, à savoir :
d'une part, prétexte pour sécher les cours, mais aussi sentiment jouissif lié à la revndication (ça fait "in" de se rebeller ; avouons également que ce type d'expériences peut également être formatrice pour les ados, que c'est par la confrontation qu'on apprend à ne pas devenir un mouton...) ;
d'autre part, certainement une part de "manipulation" de la part de "syndicats" lycéens pas vraiment représentatifs...
- concernant le refus d'afficher clairement les liens politiques, c'est un peu le serpent qui se mord la queue :
Le "politique" est décrédibilisé, d'une part certes par les politiques eux-mêmes qui ne se comportent pas toujours de façon exemplaire, d'autre part, et surtout, par des poujadistes ou des leaders d'opinion habiles qui ont bien compris qu'il est plus facile de tromper les citoyens en niant la réalité des rapports de force politiques (voire idéologiques), et en faisant passer un certain nombre d'idées pour "naturelles" ou de "bon sens" qu'on opposerait à de basses idées "politiciennes".
Résultat : les mouvements syndicaux (surtout chez les étudiants) cherchent à masquer leurs influences politiques, voire à se présenter en "mouvements apolitiques" pour éviter de faire peur aux citoyens (ou futurs citoyens, en ce qui concerne les lycéens).
Et donc toutes les influences et relations se déroulent de façon plus ou moins cachée, ce qui alimente la thèse de la "manipulation", et renforce le sentiment de rejet du "politique"
(le cercle vicieux est bouclé : retour au point de départ)...
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Ces petites remarques formulées, donnons donc quelques éclaircissements quant à ce fameux "contrôle continu".
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* Arguments en faveur du contrôle continu : *
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- Le premier argument avancé par Fillon est d'ordre budgétaire : le bac est une machinerie très lourde, qui coûte très cher, et il convient de l'alléger un peu.
Soit on fait un "véritable" contrôle continu, où la moyenne de term correspond à la note du bac, et effectivement, ça allègera le dispositif. Mais cela pose de nombreux pb en termes d'égalité de notation entre les élèves, de pression sur les profs (à la fois juge et partie, puisqu'en notant leurs propres élèves, ils notent indirectement l'efficacité de leur enseignement), etc...
Soit on fait un système un peu hybride (comme le "Contrôle en Cours de Formation" pratiqué en EPS, cf. plus bas), et je ne suis pas certain que cela soit réellement moins lourd à gérer. Au contraire, ce sera encore plus difficile de coordonner plusieurs sessions d'examens dans l'année, dans chaque matière...
- Le deuxième argument entendu, qui me fait bien marrer :
le contrôle continu imposerait aux élèves de travailler plus régulièrement qu'un contrôle terminal.
Déjà, il faudrait prouver qu'on puisse assurer réellement sa réussite au bac sans bosser un minimum en cours d'année (je ne parle pas de bachoter pendant 9 mois, mais d'être un minimum attentif en cours, et d'essayer à peu près de faire le travail à la maison, et de comprendre les cours...)
Ensuite, si on pousse cette logique au bout, ça veut dire qu'on noterait les élèves presque à chaque cours (je caricature un peu... mais à peine quand on voit par exemple les pratiques de certains profs de maths, ou autres, dans certains lycées...)
Où est alors l'autonomie des élèves ? On veut en faire des robots obéissants répondant à l'objectif immédiat ou bien des citoyens capables de se projeter au moins qqs mois dans l'avenir ?
Et quelle est le droit à l'erreur des élèves ? En terminale, ils ne feraient qu'être évalués ? Ils n'apprennent jamais, alors...
Enfin, il existe d'autres leviers que l'examen pour inciter les élèves au travail. D'une part, le bac blanc (un ou deux dans l'année suivant les lycées + souvent d'autres érpuves-types dans chaque matière) est un moment privilégié pour réviser et pour faire le point (sans qu'un échec ait une conséquence sur l'examen final). D'autre part, le dossier scolaire a de l'importance pour intégrer de nombreuses écoles, et la moyenne de l'année a donc déjà un poids dans l'avenir de l'élève ; là, l'enseignant peut adapter la quantité de contrôles à ses élèves, sans que cela porte conséquence sur le diplôme.
- Le troisième argument, sans doute le seul qui soit réellement pertinent, est qu'un examen ponctuel ne reflète pas forcément le niveau réel de l'élève.
Si le jour J, pour une raison ou pour une autre, le candidat se plante, ça peut lui faire rater son examen ; alors qu'avec un contrôle plus régulier, un "plantage" ponctuel est compensé par les autres notes...
C'est pour cette raison que le contrôle continu prend une part plus ou moins importante (et de façon plus ou moins pertinente et cohérente) dans les examens du supérieur (c'est d'ailleurs marrant de noter que le contrôle continu aux examens est une revendication forte de l'UNEF, alors que des "syndicats" lycéens qui lui sont pourtant proches idéologiquement s'y oppoent farouchement...)
C'est aussi pour cette raison que je ne suis pas contre une part de contrôle continu dans la note du bac... dans une certaine mesure (parce-que le contrôle ponctuel terminal doit garder toute son importance, pour les raisons que je vais évoquer ci-dessous)
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* Arguments en faveur du contrôle ponctuel terminal : *
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Rappelons que le bac est le symbole de la fin du secondaire (et il correspond, de fait si ce n'est dans la loi, à la fin de la scolarité obligatoire pour la majorité des élèves)
Il convient donc d'en assurer l'unité sur tout le territoire français, et le maitien du contrôle terminal national en est une des conditions, car :
- L'examen n'évalue pas seulement le candidat, mais contrôle aussi la formation qu'il a suivie.
En gros, le bac, peut-être plus que les programmes, a une profonde influence sur les contenus enseignés et sur la façon d'enseigner, au moins en terminale, et même en amont au lycée.
Un bac avec épreuves nationales et barêmes nationaux est donc le principal facteur d'unité pédagogique du système éducatif, et donc de limitation des inégalités.
- D'un enseignant à l'autre, la façon d'évaluer peut être très différente, et l'écart de notes important (c'est déjà un peu le cas avec un barême commun, ça devient criant quand chaque enseignant organise lui-même les contrôles).
Pour un examen national, il est donc indispensable que les épreuves et les barêmes soient les mêmes pour tous. Sinon, on a 2 dérives qui apparaissent : d'une part, une inégalité devant l'obtention du diplôme ; d'autre part, une dévalorisation du bac obtenu dans tel type de lycée, car l'évaluation y serait reconnue plus facile que dans un autre lycée...
D'ailleurs, en EPS (qui a instauré depuis 1983 le contrôle continu), suite aux très fortes disparités de notes entre les établissements, on est revenu depuis 2002 à des épreuves nationales et des barêmes nationaux.
En fait, on a une formule hybride, appelée le "Contrôle en Cours de Formation", où chaque élève est évalué, 3 fois dans l'année, par 2 prof (dont son propre prof, qui peut ainsi limiter les effets d'un "plantage" de l'élève le jour J, puisqu'il sait si sa prestation est conforme à son niveau)...
- L'anonymat du correcteur et du candidat est un gage d'impartialité dans la note, et toutes les études ont montré que, même inconsciemment, la note attribuée par un enseignant est influencée par l'image qu'il a de l'élève évalué (y compris dans des matières aux barêmes stricts, comme les sciences...)
Et je ne parle même pas des pressions inévitables que font jouer les parents et/ou les élèves sur les profs (du simple "chantage affectif" ... jusqu'aux intimidations plus ou moins explicites ; ça se voit déjà pour de simples notes sur un dossier scolaire, alors pour un examen, je vous laisse imaginer)
- Enfin, le bac a aussi un côté "épreuve initiatique" ; c'est une sorte de "rite" de passage à l'âge adulte.
L'examen ponctuel est un gage de la solennité de la fin de la scolarité secondaire.
Ça peut paraître dépassé comme vision, mais finalement, si les lycéens (et les français en général) sont tant attachés à ce bac, n'est-ce pas parce-qu'il balise une étape essentielle de la vie ?
(et en plus, s'il n'y avait pas le bac de philo, ils parleraient de quoi, au JT, vers le 15 juin ? ;o)))
Quant à la question du stress lié à l'épreuve, on peut effectivement choisir d'évacuer le problème, et de supprimer l'examen pour ne pas perturber ces chers petits. Mais dans ce cas, il faudrait aussi supprimer toute note, et même tout apprentissage tant qu'on y est, parce-que c'est très stressant aussi, très perturbant de se lancer dans qqc qu'on ne maîtrise pas encore...
On peut aussi tenter d'apprendre aux élèves à le maîtriser, leur stress. Je rappelle qu'il y a de nombreuses épreuves d'entraînement en terminale (dont au moins une "grandeur nature") pour s'habituer à l'examen.
Si on laisse les élèves sortir du système éducatif sans avoir été confrontés à la nécessité de produire, ponctuellement et en temps limité, un travail jugé, comment réagiront-ils dans le monde du travail (ou plus généralement devant les contraintes de la vie)? Si on ne les confronte pas à des examens oraux solennels, comment se comporteront-ils lors d'un entretien d'embauche ? comment s'exrpimeront-ils en tant que citoyens, qu'acteurs associatifs ?...
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* Pour conclure... *
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Tout ça pour dire qu'une dose de contrôle continu plus importante est certainement à instaurer au bac, mais qu'il est nécessaire de l'encadrer strictement pour éviter de nombreuses dérives
(ce qu'à mon avis ne fait pas le projet Fillon, piloté surtout par des préoccupations économiques) ;
et que l'examen ponctuel terminal, avec épreuves et barêmes nationaux, doit rester la règle pour les principales matières de chaque filière, et pour plus de la moitié des coefficients attribués.
Désolé d'avoir été trop long, mais il est difficile de faire court quand on ne veut pas caricaturer la réalité.
Le système éducatif est très complexe, mais le côté "mammouth" est aussi lié à des contraintes imposées par des idéaux d'unité du système et d'éducation ambitieuse et équitable pour tous.
Si tous les ministres de l'éducation se cassent les dents sur la réforme du système, c'est dû
certainement en partie à la lourdeur et à l'inertie de ce système (ainsi qu'au différents blocages idéologiques ou corporatistes)
mais aussi sans doute au fait que le temps d'un mandat, et la médiatisation de l'action politique, empêchent de bien cerner réellement toutes les dimensions de cette complexité.
Re: promesses et pièges du
toujours est il que le projet de cette mesure est déja suspendue !! quelle farce !! ces pauvres lycéene empêchés de manifester plus avant à ce sujet !! Quel système pourri !! lol
en general une greve c'est l'hiver donc y'a du ski !
donc dans la rue on voyait personne, en cours non plus mais dans les stations y'avait tout le monde !
c'est pas le bonheur ca ???
la greve on s'en fout le ski c'est mieux ! ^_^
sinon, en tant que prof je peux vous dire que ces reformes sont ni les meilleures ni les pires ... en general la populace rale pour des broutilles et ne se rendent pas compte des problemes graves...
sous information, mesinformation, desinformation ou non information .... laquelle est la meilleure laquelle est la pire ???
a mon avis la meilleure chose est un controle continu avec des epreuves partielles communes ... mais ca serait difficile a gerer et ca couterait tres cher...
qui a la solution miracle ???
peut etre celle qui ferait travailler les enfants pendant un an pour qu'ils se rendent compte de la realite de la vie, et ainsi les motiver a faire des etudes pour acquerir des conaissances et non un diplome qui ne prouve qu'une chose : la capacite a etre scolaire.
peut etre celle qui fera que les gens doivent etre payés en fonction de leur merite et non en fonction de leurs diplomes...
des faineants incompetents surpayés a cause de leur bac+5 j'en connais malheureusement plus qu'il n'en faut !
Re:
Et si les gens s'en foutaient de toute manière et que leur seul but était de crier un peu et défiler dans la rue pour jouer à se faire peur en face des crs?
Et si de toute manière on leur sortait la réforme ultime, combien suivraient et combien contesteraient?
Et si finalement on devait laisser le pays dans les conditions que nos ancètres ont créés? Car après tout à écouter tout le monde toute réforme est nocive qu'elle soit d'un bord ou de l'autre... Car à quoi bon réformer, puisque les gens se fichent que telle ou telle institution ou organisme survive, puisque ce qui importe le peuple c'est de croire que son seul moyen de parler et surtout de se faire écouter, c'est de défiler derrière des bannières comme les oies défilent pour se faire gaver...
Mis à part ça, pareil que Miguel...
Les manif's étudiantes, j'ai connu, à l'époque Allègre...
Dans la masse, 90% de "je fais la grêve parce que c'est fun, parce qu'on peut faire péter les cours... mes revendications ? heueueueu, les politiques, c'est tous des nazes !"
Mouais... alors quand je vois des appels à la grêve rédigés par des étudiants/lycéens tous plus sous-cultivés et/ou analphabètes les uns que les autres... je me dis qu'ils pourraient surtout profiter de ces grêves pour ouvrir un dico, ressortir ce bon vieux Bled des familles...
M'enfin, c'que j'en dis moi...